Comment préserver nos écosystèmes grâce aux coraux ?

Saviez-vous que les coraux sont considérés comme la forêt tropicale des océans et qu’on le considère comme le deuxième poumon de notre planète ? Plus de 25% des espèces marines en dépendent directement. Malgré leur importance capitale pour notre survie sur Terre, un constat est alarmant : 50% des coraux ont disparus et 90% d’entre eux seront menacés d’ici 2030. Il est donc urgent d’agir si l’on veut préserver nos écosystèmes et éviter le pire pour le futur ! Mais comment faire ?

Tout aussi important que les arbres, les coraux jouent plusieurs rôles dans les océans : ils protègent les îles et les mangroves, ils sont essentiels à la biodiversité marine et ils sont une source d’alimentation et de revenus pour les communautés locales.

L’océan absorbe 25% de la pollution atmosphèrique chaque année et fournit 50% de l’oxygène que l’on respire au quotidien. Suite au changement climatique, il subit une grave augmentation de la température et une acidification de son eau, ce qui a pour conséquence directe d’obliger les organismes qui y vivent de s’adapter ou de mourir. De plus, pour jouer son rôle, l’océan doit être en bon état de santé. Et ce qui peut être surprenant, c’est que cela est directement lié à l’état des récifs coralliens.

Une respiration sur deux que nous prenons est créée dans l’océan.

Dans le cadre de mon crowdfunding, j’ai eu la chance de rencontrer Constant de l’association Recif qui luttait pour empêcher la disparition des coraux et qui replantait des coraux dans les fonds marins au travers d’une technique appelée l’accumulation minérale. Grâce à ce procédé, la croissance du corail est 3 à 4 fois plus rapide qu’en temps normal.

Mais en réalité, c’est quoi un corail ?

Même si tout le monde connait le terme “corail” dans son vocabulaire, peu de gens connaissent précisément cet organisme.

Le corail ressemble à une plante ou une roche, mais en réalité, il s’agit d’un animal marin ! Un corail est composé de milliers de petits organismes (les polypes) qui se regroupent et s’agglomèrent ensemble pour former une colonie. Ils vivent en totale symbiose avec des algues (les zooxanthelles) qui les bariolent de toutes ces couleurs et s’y épanouissent. Ces algues donnent de l’énergie, de l’oxygène et de la nourriture aux polypes pour leur croissance. Et en échange, le polype de corail fournit du CO2 pour la photosynthèse des algues.

50% des coraux ont disparus et 90% d’entre eux seront menacés d’ici 2030.

Comment agir à notre échelle alors ?

La base est, comme toujours, de d’abord agir à la source, c’est-à-dire de changer nos comportements individuels mais aussi de pousser les entreprises à prendre leurs responsabilités en termes de gestion de leurs déchets et des pollutions qu’elles occasionnent.

On pourrait croire que la compensation serait la voie royale pour solutionner tous nos manquements mais loin de là ! Trop souvent, la compensation est un argument pour polluer plus ou se déresponsabiliser.

Dans le cas des coraux, on ne parle d’ailleurs pas de “compensation”, mais plutot de “régénération”. C’est-à-dire que l’on recréé des organismes qui vont permettre à toute une biodiversité de s’y développer et de recréer ainsi de la vie, et pas d’essayer de compenser le CO2 que l’on aurait généré via nos usines, nos déplacements, notre consommation excessive …

Si voulez aller plus loin sur cette thématique, je vous invite à visionner ma rencontre avec Constant de Recif.

Rencontre avec Constant de Recif.project autour de la préservation des coraux

2 réponses

  1. Bonjour,

    Merci beaucoup ce partage, nous ne connaissions pas du tout Récif ! On trouve que c’est une bonne idée pour sensibiliser les gens avec une petite “contrepartie”. Surtout à l’approche des fêtes d’année, pourquoi ne pas offrir une adoption de corail ?

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