Une garde-robe en seconde main

garde_robe

Mon mode de déplacement privilégié est le vélo. Déambuler au gré des rues, des avenues, des boulevards, cheveux au vent, m’offre un sentiment de liberté que je ne retrouve nulle part ailleurs.

L’avantage de se mouvoir en vélo est de pouvoir avancer à un rythme qui permet d’admirer, regarder, savourer et… faire de magnifiques découvertes. Très souvent, lors de mes déplacements, je découvre des tas de déchets, de détritus et parfois de vraies mines d’or.

Depuis que je fais le zéro déchet, je ne vois plus les déchets de la même manière, j’ai appris à très vite identifier leur potentiel, à imaginer la seconde vie qu’ils pourraient avoir. Alors quand je vois un tas d’habits ci et là, vous imaginez bien qu’il m’est impossible de ne pas m’arrêter. Ainsi, je prends le temps de zieuter et analyser cette marchandise abandonnée.

J’ai donc déjà trouvé de cette manière, pulls,  t-shirts, jeans, foulards… c’est toujours une surprise de se dire que leurs anciens propriétaires les ont abandonnés telles de vieilles chaussettes – quel mépris, dis donc ! – et n’aient pas pris la peine de les donner à des amis ou de les mettre dans une bulle à vêtements.  

Aaaaaah mais tu vas pas me dire que tu ramasses ses trucs au sol et puis que tu les portes ?! C’est dégueu !

D’abord, je les lave, hein ! Et puis je les essaye. Si en définitive, ceux-ci ne me conviennent pas, je réfléchis à la manière dont je pourrais leur donner une seconde vie. Ils terminent ainsi soit à la bulle à vêtements, soit deviennent de la matière première pour des créations couture car « rien ne se perd, tout se transforme » 🙂

La chaîne de vêtements

Pour vêtir mes filles, de la tête aux pieds, mais aussi au hasard pour moi, j’utilise également la chaîne de vêtements. Par exemple, ma voisine Elodie a une fille, Rose, qui est plus grande que les miennes. Par chance, mes filles ont les mêmes goûts vestimentaires que Rose (ouf ;)). Lorsque ses habits deviennent trop petits, elle en fait don à Una et Naïs et elles en sont ravies ! Dès que ceux-ci seront trop petits, ils iront à leur tour ravir Marlène, notre autre voisine, ou Juliette, la fille de mon amie Sophie … et ainsi de suite. La chaîne de vêtements est ainsi créée !

Du seconde main à l’état neuf

Bien que je ne sois pas une fashion addict, il arrive que je doive m’acheter des vêtements (chaussettes, culottes, … ) car certains de ma garde-robe se sont troués ou complètement usés. Dans ce cas, je me rends dans les boutiques de secondes main. On y trouve un ensemble d’habits qui parfois n’ont même pas encore servis … le tout à un prix souvent très bon marché. Les brocantes de vêtements en ligne, les vide-dressings, les Vintage markets, les puces sont aussi une alternative pour trouver la perle rare.

Mais t’achètes plus rien de neuf, alors ?

Grâce à ces différentes manières de compléter ma garde-robe, j’arrive à combler 80 % de mes besoins vestimentaires. Reste donc 20 % ! Dans ce cas, je me tourne vers le neuf mais tatata pas n’importe lequel et pas n’importe comment, hein !

Tout d’abord, je vais peser « en conscience » la nécessité d’acheter tel ou tel article (refuser et réduire) et souvent, je me rends compte que je peux m’en passer. Dans le cas où je dois malgré tout acheter neuf, je vais alors me tourner vers des marques eco-friendly, durables ou eco-responsables.

Ouaiiiis mais ça coûte un pont, tes trucs écolos bobo là !

Oui souvent – ne nous voilons pas la face 😉 – mais c’est le prix à payer pour porter des vêtements qui sont en phase avec nos valeurs, qui respectent l’environnement mais aussi et surtout, les travailleurs qui sont “derrière” ces vêtements ! Et puis, comme on réfléchit avant d’acheter, que l’on soutient un projet qui a du sens, on est d’autant plus soucieux de ses vêtements. La probabilité de ne pas les porter ou d’en acheter plus qu’il n’en faut est limitée … On va vers la philosophie : “moins mais mieux “!

Et, tes culottes, hé ?!

Hmmm, hé bien actuellement, j’achète mes culottes encore neuves car je ne trouve pas mon bonheur en occas’ mais je dois bien avouer que depuis quelques mois, l’idée de les confectionner moi-même à partir de t-shirts récupérés me titille pas mal … Affaire à suivre ;p

Adresses de friperies et boutiques de vêtements de seconde main

Pour trouver des habits de seconde main, je vous ai concocté une liste non exhaustive d’adresses à Bruxelles et en Wallonie. C’est t’y pas sympa ? 😉
Bonne découverte !

9 réponses

  1. J’aimerais savoir si vous avez une solution de recyclage pour les tissus qu’on ne peut plus réparer (vieux sac de couchage, jeans troués, sous-vêtements et chaussettes trouées, vêtements tachés,…). Une autre solution que de faire un bricolage/couture moi-même (3 caisses à bananes de vieux jeans troués !)

    1. Les mettre dans les bulles à vêtements. Ils font le tri : une partie est la crème (les vêtements directement utilisables dans les magasins de seconde main), puis pour l’Afrique et aussi pour les matériaux de construction (isolants par ex.)

      1. Voici un petit extrait du site de Terre asbl :
        “Que pouvez-vous déposer? OUI : Vêtements propres, Maroquinerie (sacs, portefeuilles…), Chaussures liées par paires, Lingerie, Linge de maison
        NON : Déchets, Vêtements déchirés, sales ou mouillés, Chiffons, Chaussures dépareillées

        Donc, ma question reste entière ! J’ai aussi demandé au Récyparc, ils préconisent la poubelle ! Snif

      2. C’est vrai ce que tu dis pour les vetements abimés ? Je pensais qu’ils n’aimaient pas que l’on mette des vetements abimés (dit donc “tissu” et plus “”vetements”) dans les bulles, ça leur coutait cher de les écouler ensuite. Personnellement, je n’ai pas trouvé d’endroits où mettre mes chutes de tissus, ou vetements craqués et non re-mettables, ça m’interresse donc.

  2. Bonjour,
    Mes ados ont du mal avec. Le seconde main. En brocante ou même en magasin, je ne trouve pas souvent grand chose à leur goût. Savez-vous si il y a des magasins spécifiques de vêtements de seconde main pour les ados? Merci

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